Miniature de phylactère
Manuscrit sur papier, XIXe siècle
Miniature de phylactère
Manuscrit sur papier, XIXe siècle
H 213mm / l 77mm
Fragment d'un rouleau de prière "Hemaïl".
La prière aux archanges avec une représentation d'un archange dit Hoguéhan, recueillant l'âme d'un mort. En dessous, une prière à tous les archanges.
Ces bandes de papiers, parfois de parchemin, étaient considérées comme des "amulettes de protection" ou "hemail".
De véritables talismans, différents de tous les manuscrits et très populaires. Parfois moins de dix centimètres de largeur et souvent plus de trois mètres de long, elles étaient roulées dans des petites pochettes, les "portes - amulettes" et cousues sur ou dans les vêtements, ou cachées sous les oreillers. Elles accompagnaient chaque voyageur ou commerçant pour le protéger des mauvais sorts, des brigands, des mauvaises rencontres, des maladies et toutes sortes de dangers durant des périples de plusieurs mois dans des contrées inconnues. Les prières appelaient aussi la chance, la richesse, l'enfantement, chassaient le mauvais œil, la mauvaise langue, les démons, le regard maléfique. Les plus anciennes datent du XVe siècle. Les croyances associaient des formules magiques aux prières parsemées d'images de la Vierge à l'Enfant, du Catholicos Nerses Chnorhali, des archanges Michel et Gabriel, des saints guerriers Georges, Serge, Démétrios, Minas et Mercure et d'autres figures magiques souvent accompagnées de signes cabalistiques. L'Eglise pour lutter contre ces écrits prophylactiques, les avait interdits.
Quand par chance le rouleau est complet avec son colophon, on y trouve le nom du bénéficiaire.
De véritables talismans, différents de tous les manuscrits et très populaires. Parfois moins de dix centimètres de largeur et souvent plus de trois mètres de long, elles étaient roulées dans des petites pochettes, les "portes - amulettes" et cousues sur ou dans les vêtements, ou cachées sous les oreillers. Elles accompagnaient chaque voyageur ou commerçant pour le protéger des mauvais sorts, des brigands, des mauvaises rencontres, des maladies et toutes sortes de dangers durant des périples de plusieurs mois dans des contrées inconnues. Les prières appelaient aussi la chance, la richesse, l'enfantement, chassaient le mauvais œil, la mauvaise langue, les démons, le regard maléfique. Les plus anciennes datent du XVe siècle. Les croyances associaient des formules magiques aux prières parsemées d'images de la Vierge à l'Enfant, du Catholicos Nerses Chnorhali, des archanges Michel et Gabriel, des saints guerriers Georges, Serge, Démétrios, Minas et Mercure et d'autres figures magiques souvent accompagnées de signes cabalistiques. L'Eglise pour lutter contre ces écrits prophylactiques, les avait interdits.
Quand par chance le rouleau est complet avec son colophon, on y trouve le nom du bénéficiaire.