Sarkis Katchadourian (1886-1947)
Danseuse au tambourin
Sarkis Katchadourian (1886-1947)
Danseuse au tambourin
945mm / 615mm
Aquarelle.
Signée en bas à droite et numérotée 46 en bas à gauche.
Fait partie de la série sur les fresques du Palais Royal d'Ali-Kapu à Ispahan.
Sarkis Katchadourian 1886-1947
Peintre et aquarelliste, il naquit à Malatia (Turquie) en 1886. Diplômé de l'école de peinture de Sanasarian à Erzurum, il enseigne un temps la peinture dans sa ville natale.
Mais il partira pour Istanbul et Alep dès 1904 puis se rendra en Italie en 1908 où il obtiendra le diplôme de l'Académie des Beaux-Arts de Rome.
Il voyage alors en Suisse et en Allemagne et réside à Paris jusqu'à la déclaration de la Première Guerre Mondiale.
Revenu en Arménie, il doit se réfugier en Transcaucasie en 1915 pour échapper au génocide.
Les massacres deviennent alors un des thèmes principaux de son oeuvre.
Dans les années 1920, il conçoit les premiers timbres-postes d'Arménie soviétique, peignant, d'autre part, les paysages, les fêtes et les malheurs de sa patrie
Il expose au Caire en 1922, à Vienne en 1923, à Paris et à Bruxelles en 1924 puis à Londres en 1925.
En 1931, en Iran, il décide de reproduire les fresques séfévides des XVIe et XVIIe siècles du palais royal d'Ali Kapou à Ispahan, avant qu'elles ne tombent définitivement en poussière. Il en fait de splendides reproductions ayant valeur de témoignages. Ces reproductions sont conservées au Louvre, à Berlin, Glasgow, Stockholm, au Caire et dans plusieurs musées américains.
Peu après, il copie pendant quatre ans les fresques des sanctuaires souterrains de Ceylan et des Indes ( VIe et XIIe siècles ).
On lui doit aussi de nombreux portraits, dont celui de son épouse, Vava, également peintre.
Il s'éteint à Paris en 1947.
Mais il partira pour Istanbul et Alep dès 1904 puis se rendra en Italie en 1908 où il obtiendra le diplôme de l'Académie des Beaux-Arts de Rome.
Il voyage alors en Suisse et en Allemagne et réside à Paris jusqu'à la déclaration de la Première Guerre Mondiale.
Revenu en Arménie, il doit se réfugier en Transcaucasie en 1915 pour échapper au génocide.
Les massacres deviennent alors un des thèmes principaux de son oeuvre.
Dans les années 1920, il conçoit les premiers timbres-postes d'Arménie soviétique, peignant, d'autre part, les paysages, les fêtes et les malheurs de sa patrie
Il expose au Caire en 1922, à Vienne en 1923, à Paris et à Bruxelles en 1924 puis à Londres en 1925.
En 1931, en Iran, il décide de reproduire les fresques séfévides des XVIe et XVIIe siècles du palais royal d'Ali Kapou à Ispahan, avant qu'elles ne tombent définitivement en poussière. Il en fait de splendides reproductions ayant valeur de témoignages. Ces reproductions sont conservées au Louvre, à Berlin, Glasgow, Stockholm, au Caire et dans plusieurs musées américains.
Peu après, il copie pendant quatre ans les fresques des sanctuaires souterrains de Ceylan et des Indes ( VIe et XIIe siècles ).
On lui doit aussi de nombreux portraits, dont celui de son épouse, Vava, également peintre.
Il s'éteint à Paris en 1947.
Frédéric Fringhian